Le boléro du sang

"Dans un coin enténèbré d'une taverne de sombre compté, un homme s'entretenait avec une femme dont les traits étaient masqués par un capuchon. La tention était palpable, le tonnerre grondait et la pluie battait les volets, quelques minutes après que l'homme ait abordés l'elfe, la taverne s'était vidée, comme si les habitués ne voulaient pas assistés à un bain de sang".


Mon histoire ? Qui voudrait la connaître, vous ?
"Un rire glacé s'échappe de sous la capuche de la rôdeuse"

Bien j' imagine que puisque vous m' hébergez je peux au moins vous le dire...De toute façon elle n'a que peu d'importance à mes yeux, j'ai appris qu'il ne fallait pas regarder le passé en se disant "Et si". Ceux qui l'ont fait j'en connais quelques uns, ou plutôt j'en ai connus...

"Le rire est cette fois si plutôt amusé, tandis que la voleuse se remémore de sanglants souvenirs"

Et bien voyez vous, j'ai très exactement 10116 ans, j'étais encors jeune lors de la première invasion de la légion ardente. Comme bien d'autre mon village fut rasé, j'ai vu mes parents revivre en être immondes. L' oeuvre des seigeurs de l'effrois, mais vous connaissez sans doute.

"L' homme s'agita un peu, mal à l' aise"

Eh bien ? Je croyais que vous vouliez tout savoir de moi, qu'il fallait que vous sachiez pour que je me joigne à vous ? Ne vous inquiétez pas, mes parents reposent en paix à l'heure qu'il est...

"Un nouveau rire glaciale, presque dément fit frisonner l' homme"

Suite à cela j'ai participé aux batailles au cotés du seigneur Ravencrest en temps que soldat d'infanterie, bien plus tard à la guerre en sillithus contre les Qirajis avant que leur royaume de soit condamné. C'est le parcours de bien d'autre de mes semblables. J'avais survécue à tout cela, ça ne m'a pas empêché de tomber contre le fléau.

"L'homme eut un sursaut à cette annonce, il commençait vraiment à douter de ses chances de repartir vivant. La femme fit un large sourrir"

Ne vous inquitez pas, je suis tombée mais je ne suis pas morte, enfin pas tout à fait...Un des princes du fléau m'a capturé, pour faire de moi l'une de ses...suivantes. Lui obéissant aveuglément corps et âmes. J'étais devenus autre chose, aussi loin de la vie que de la mort. Obligée de me nourrir d'énergie humaine, par le sang...*la femme dévoila des canines plus que pronnoncées pour le standard elfe*Là j'ai bien plus appris qu'en dix millénaires d'existence, mon art de combat était passé de mouvements net et précis de ceux d'un soldat à une dance de mort.

"la femme dévisagea l'homme"

Vous vous demandez pourquoi suis je ici n'est-ce pas? Je vais vous le dire, il n'éxiste pas plus grande énergie en ce monde que celle que donne l'envie de liberté. Jamais je ne me soumetterais à quiconque...
Lorsque je me suis sentis prête, j'ai défié celui qui pensait être mon maître. Ainsi nous nous engageâmes dans un balet mortel de sang et d'acier. Quand ce fut finit, il pleuvait dans la grande salle de la tour, il pleuvait son sang.

"L'elfe rit de plus belle"

Bien je crois que notre entretien est fini...

"L'homme accompagna la rôdeuse à la sortie de la taverne, il faisait nuit, la pleine lune brillant et la pluie s'était arrêtée. L'elfe se retourna vers l'homme qui marqua un temps d'arrêt. Soudain, tandis qu'il regardait l'elfe dans les yeux il se sentis vasciller. Les yeux de l'elfe se mirent à briller d'un rouge vif. Il avait pourtant juré qu'ils étaient bleu pâles. Il s'apperçut aussi que les vêtements de la dame étaient recouvert de marques de petites goutes de sang. Son histoire était donc vraie et sa fin recente. Il se mis à s'étouffer, la trachée ouverte, il allait se tuer avec son propre sang. Il tomba à genoux, sentant ses derniers souffles de vie le quitter.

Mais aussi rapidement qu'il vit sa mort, cette sentation s'arrêta, il porta sa main à sa gorge...Rien, il n'allait pas mourrir, il était en bonne santé, sa tête lui tournait un peu. Le regard de la voleuse, de sa seule intensité lui avait fait croire qu'il était en train de mourrir"

Eh! Sachez que bien d'autres ont eu le coeur qui s'est tout simplement arrêter en voyant leur mort... Vous semblez digne d'interêt l'humain. Très bien je vous rejoins, appelez moi Naadleth. Soyez sans craintes J'ai juré allègeance à Tyrande et je n'ai pas oublié ses idéaux. Vous ne risquez rien de moi, tant que vous savez qui est votre enemis. Nous nous reverrons bientôt...

"Quand l'homme parvint à se relever, la femme avait tout simplement disparue, avait-il rêvé?"