Quitter une vie de contemplation et prendre les armes

Que dire de mon enfance ? Peu de choses... Elle fut heureuse, encadrée par mon père et ma mère, l'une des druides de Brise-Stellaire, et par ma soeur que j'ai toujours chéri. Ce fut elle qui m'apprit les rudiments, qui m'appris à chasser, à comprendre les bêtes, nos compagnons de chaque jour. Mais ce qui chamboula ma vie, ce fut quand les elfes de nuit se rassemblèrent, pour ce qu'ils crurent la dernière fois, guidés par la pretresse de lune Tyrande Whisperhind. Laissez moi avant tout vous conter cette histoire, qui commença un jour d'automne, et où les feuilles faisaient un tapis dorés dans les bois. Les héros de notre peuple recrutaient tout les elfes, passant village par village. Je n'avais que 267 ans, alors que j'en ai à présent 272, même si cela ne fait pas une grande différence :

Depuis plus d'une semaine, les elfes de la Brise-Stellaire se rassemblaient, prêts à se battre contre la légion ardente. Et aujourd'hui, tous alignés au centre du village, nous virent les prêtresses d'Aldrasil approcher. Mon père jeta alors à ma soeur et à moi un regard de fierté, dissimulant la peur qu'il avait de perdre ses deux filles. Alors que les cavalières des tigres à dent de sabre comptaient les elfes présents, pour savoir combien de renforts la région d'Aldrasil pourrait envoyer, je fut prise d'une douleur d'estomac, un préssentiment balayant ma raison. Je reculais alors, et rencontrais le regard de ma mère, qui me lança un air de compréhension et de tristesse. Elle acquiesa légèrement de la tête, et alors que je reculais discrètement, elle me souffla à l'oreille :

-Ne t'inquietes pas.Tu resteras toujours ma fille, et je t'aimerais toujours. Fait ce que ton coeur te dit de faire, et non ton devoir, s'ils sont contradictoires.

A cet instant précis, je l'ai aimée plus que tout au monde. Je n'avais alors qu'une seule chose en tête, fuir, fuir le plus loin possible. Ayant du coup mon arc et mes fleches sur moi, je ne m'arretait chez nous qu'un instant, pour récupérer des vivres. Personne ne vit une jeune elfe quitter le village en douce, et je crois que mon père ne me rechercha pas, comprenant mon choix. Je partis alors dans les bois, où je me fis un abri, et vécu de chasse et de plantes, comme si j'étais en partie de chasse avec ma soeur adulée. Quelques mois plus tard, je sentis un vide en moi, comme un manque. Je ne savais pas encore que je venais de perdre mon immortalité, comme tout les elfes de la nuit. Et pourtant, j'ai continuée ma vie solitaire cinq ans durant. Mais enfin, un jour, le remord me prit, et je partis pour mon village, à présent infesté de Pins-Tordus infestés. Je me tailla un chemin sanglant jusqu'a notre maison, à présent en ruine. A l'intérieur, je vis une commode enfoncée, où quelque chose brillait. C'était un médaillon offert par ma grande soeur et gravé à son nom. Alors que je le serrais en ma main, j'entendis une voix familière derrière moi qui usait de mon diminutif affectif :

J'étais sur de te retrouver ici petite tempête...

Je fis alors volte-face à une vitesse impressionnante et me retrouvait face à Dolgan, l'ancien de ce qui fut les elfes de Brise-Stellaire. Il parla alors d'une voix lente, marquée comme toujours pas les millénaires :

Je sais que tu n'étais pas à la bataille... Mais tu avais tes raisons, et je te comprends. Du fait, je crois que cela vaut mieux. La bataille du Mont Hiyal fut une véritable hécatombe... Nous avons repoussés la légion ardente, mais à quel prix ? Notre immortalité, et nombre de nos frères ont disparus. Presque tout les habitants de Brise-Stellaire ne sont plus...

Je parlais alors d'une voix étranglée :

Papa ?

Ton père à vaillament défendu avec ses frères d'armes le flanc-est de l'alliance des hommes, des elfes et des orcs. Il est tombé dans l'honneur pour défendre les siens...

A présent, mes paroles ne furent plus que des sanglots :

Des orcs et des humains ? Mon père est mort pour défendre ces choses ? Pourquoi ? Et maman ?

Oui, nous nous sommes alliés, pour ne pas tomber face à Archimonde. Ton père est un des héros de notre peuple à présent. Un de nos trop nombreux héros... Je suis désolé. Ta mère à dépérri de chagrin, et à succombée à la folie des druides... Elle ère à présent sous sa forme d'ours. L'on ne la ramennera plus jamais à la raison... Comprends moi petite tempête, j'ai... moi aussi perdu les miens...

Ecroulée, à genoux, je lui lançais un regard suppliant et désespéré :

Et ma soeur ?

Elle s'est vaillament battue elle aussi. Nous ne l'avons pourtant pas retrouvée, ni elle, ni ce qu'il pourrait en rester. Mais ne te fait pas d'illusion, cela fait cinq ans, il est impossible qu'elle ait...

Luttant contre la douleur en mon coeur, je quittais alors la maison en hurlant, sentant presque le bijou battre comme une vie entre mes doigts. Ma soeur ne pouvait-être morte, cela ne se pouvait, pas elle qui m'avait fait sauter sur ses genoux et guérie mes premiers chagrins d'amour ! Elle avait peut-être survécue après tout. Montant en haut d'une colline, je hurlait son nom, me jurant de toujours la chercher, jusqu'a ma mort où la réussite de ma quête :

Inviiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis !

Depuis ce jour, je traverse plaines et collines d'Aldrasil, sans trouver la moindre preuve de son existence. Le collier autour du coup, pourtant, je ne perds pas espoir. J'entre aujourd'hui dans la cité de Darnassus, plus vite que jamais. Peut-être y trouverais-je quelqu'un qui sait où est ma soeur. Et c'est là, que mon histoire commence...

J'espère que tu pourras nous rejoindre ! Nous ne serons alors plus jamais séparées . [HRP] yahoo mon ptit frère ! j'espère vraiment que tu pourras venir *message subliminal* votez pour lui :p [HRP]

Tu sais très bien que je suis de tout coeur avec cette candidature Invis,j'ai meme deja parler a ce petit chasseur il n'y a aps très longtemps, je serai ravie de le voir nous rejoindre bien sur...