Arkhandras

Bien le bonjour *tire une courte révérence* Je suis Arkhandras, Héritier du comte de West Tirisfal; mon père ayant il y a dix ans succombé à la peste qui a défiguré mes terres: une fine brume grisâtre s'était levée et empêche jusqu'à ce jour le soleil de passer et d'illuminer mes contrées De plus les morts se sont mis à marcher de nouveau.*frissonne d'effroi à l'idée de rencontrer les monstres qui nourrissent ses cauhemars et qui se joignent aux ombres pour infecter ses semblables*

J'étais jeune à l'époque et ma mère et ses servantes m'ont emmené avec un bout de la garnison jusqu'à Hurlevent. Elle aussi assaillie, mais d'autre part: Durant cette sombre période, les orcs de clans multiples et variés attaquaient les comtés environnants, pillant et tuant tout sur leur passage empêchant ainsi le ravitaillement de la capitale.

C'est le triste jour du troisième mois de ma quinzième année , durant lequel je suis tombé dans une embuscade pendant que mes soldats restants de la garnison de West Tirisfal et moi même patrouillaient au dehors des murs dans une zone habituellement calme que je me suis fait maudire: Un Démoniste orc nommé Droc'Kharr m'a en effet lancé la malédiction suivante: Le jour où je tomberai, je deviendrai un des plus dévoués des serviteurs de la liche gelée: un de ces terrifiants chevaliers de la mort.

Depuis ce jour, je voyage et je profite de la vie autant qu'il m'est possible.
J'ai appris les voies de la lumière pour sauver autant d'innocents citoyens du triste sort qui m'a été réservé...
*tire son chapeau et part*

Arkhandras se promenait sur les pavés brillants de la cité de Hurlevent quand il aperçut un certain remue-ménage devant le quartier des mages: Un garde de la Prison, qui renferme actuellement des Défias et autres crapules, avançait très péniblement, un poignard dans le dos, soutenu par une femme, probablement sa mère, vu l'age du garçon (environ quinze ans) et par un vieux prêtre, qui dégageait tout le monde en vue de trouver un endroit calme, quand tout à coup, la mère ou la tante ou ;Enfin bref ; se mit à hurler de tout son être... Son fils (ou son neveu, qui sait?) n'était plus. Quand le Noble s'en rendit compte, il fendit la foule et courut en vue du pauvre garçon , en vue de lui donner rédemption. Quand le garde se releva pour apercevoir son sauveur, il s'étonna qu'il soit aussi jeune que lui mais vit la sagesse de milles années dans la lueur de ses yeux.

Après de chaleureux remerciements, Mac, le garde de la prison chargea son sauveur d'aller secourir ses collègues dans l'enceinte même du bâtiment. "Enfin! se dit Arkhandras, un vrai boulot pour moi !" En effet, ce sera fini les patrouilles débiles et le massacre de ces stupides Kobolds et de ces infâmes Gnolls. Il allait enfin pouvoir s'attaquer aux choses serieuses: S'occuper aux sombres complotteurs internés Défias!

Une fois dedans, ce qu'il vit lui retourna le coeur: Des dizaines de gardes étaient tous étendus, ci et là, baignant dans leur sang. Il était trop tard pour eux mais Arkhandras pouvait encore en sauver d'autres. Le Paladin se sentit alors investi d'une fureur vertueuse et écrasa le crâne du pauvre hère qui lui barrait le chemin à l'aide de son énorme marteau, quelques mètres plus loin, asséna un coup de pied dans le plexus solaire de son infortuné camarade et enfonça les côtes d'un troisième mécréant

Arkhandras se tailla ainsi un chemin sanglant à travers la prison pendant des heures et ce n'est que quand il se trouva devant un certain Bazil, qui semblait être le maître de tous ces maudits chiens qu'il s'arrêta. Contemplant son prochain adversaire, le paladin ne vit aucune faille dans la façon de se tenir du chef de la mutinerie ci ce n'est qu'il respirait la confiance en lui, trop peut-être. Arkhandras chargea alors que le Défias lui lança un couteau en plein cœur ... qui ricocha sur sa côte de mailles et alla se ficher dans un tonneau, dans un coin. Le paladin lui asséna un coup renversant puis s'acharna pour l'achever mais ne tapa que la pierre, qui se fendit en deux. Arkhandras se retourna mais ne vit nulle trace de son adversaire. Son erreur fit de baisser sa garde car le jeune noble sentit alors une douleur lancinante dans sa cuisse gauche. Il se souvint alors d'une technique de son père, qui consistait à s'entourer d'un halo de lumière revigorant pour signer sa blessure. Une fois sa manœuvre achevée, Arkhandras se retourna pour se lancer dans un tourbillon mortel. De cette façon , il finirait un jour par le toucher, ce chien galeux. Et c'est plus tôt qu'il ne le croyait lui même que le noble toucha ce fils de Trollesse, lui éclant le crane en mille morceaux, renversant ainsi sa cervelle sur le sol poisseux de la prison.

Ce fut de cette façon que Arkhandras nettoya, "dératisa", la prison de Hurlevent et reçut de la part de Mac son amitié éternelle ainsi qu'un anneau enchanté par le maître des prêtres lui même, censé le protéger de la mort ,mais ce n'est que plus tard qu'il comprit vraiment l'utilité de cet anneau, mais c'est une autre histoire...